jeudi 26 janvier 2012

Robert CUPIF, évêque de Léon et de Dol au 17ème siècle

Robert CUPIF, parisien, mais d'une famille originaire d'Anjou, était cousin du célèbre Nicolas FOUQUET, vicomte de Vaux et de Melun, surintendant des finances en 1660. Robert fut premièrement doyen de l'église collégiale de Notre-Dame du Folgoët, prieur commendataire de Locrist, grand archidiacre, official et vicaire général de Quimper. Il mérita par ses bonnes qualités, que Louis XIII, sur la recommandation du cardinal, duc de Richelieu, le nommât en 1657 à l'église de Léon, vacante. Il en fut confirmé évêque par bulles du pape Urbain VIII en 1639 et sacré le 25 mars 1640 à Paris, dans l'église de l'Abbaye de Saint-Germain des Prés par Victor BOUTHILLIER, archevêque de Tours, son métropolitain.

Ensuite, après avoir prêté à Paris le serment accoutumé, il fut reçu à Léon, et prit possession solennelle de cette église le 25 avril suivant. En opposition avec René de RIEUX, Anne d'Autriche, reine régente, désirant apaiser ce différend, nomma Robert CUPIF à l'église de Dol par brevet du 24 novembre 1648. Ayant obtenu ses bulles au mois de novembre 1652, il prit possession le 16 février 1653. Il n'occupa pas longtemps ce poste, car son décès arriva en 1659.

Source : Tresvaux, l'église de Bretagne, depuis ses commencements jusqu'a nos jours, Paris, 1839.


Armoiries de l'évêque Robert Cupif

Robert CUPIF appartenait à une famille écossaise établie en Anjou et était fils d'Elle CUPIF, président des Grandeurs de Vendôme, et de Marie GRIMAUDET. D'abord grand-archidiacre, chanoine, official et vicaire général de Cornouailles, il devint doyen de la collégiale du Folgoët et prieur de Lochrist ; nommé évéque de Léon et sacré en 1610, il fut, en 1618, transféré à Dol, mais il ne put obtenir ses bulles pour ce dernier évéché qu'en 1652 et ne prit possession que le 16 février 1653. Ce prélat fut souvent en querelle avec le Chapitre de Dol, et mourut à Rennes, plaidant contre lui, le 21 septembre 1639 ; son corps fut inhumé dans cette ville selon ses dernières intentions, le 27 du même mois, en l'église conventuelle des Grands-Carmes; il reposait dans la chapelle de Notre-Dame-de-Pitié, « tout joignant la muraille, du costé de l'épistre ». Le sceau de Mgr CUPIF est rond et sans légende, il renferme un écu : d'azur au chevron d'or accompagné de trois trèfles de même, timbré d'une croix, d'une mitre et d'un casque, soutenu d'une branche d'olivier et d'une branche de palmier.

Source : Pouillé historique de l'archevêché de Rennes / par l'abbé Guillotin de Corson - T1, Abbé Guillotin de Corson

Aucun commentaire: