samedi 21 novembre 2009

La maison de Jeanne d'ARC à Domrémy


Ce qui est intéressant dans la généalogie de la famille d'ARC du LYS, c'est que :
- d'un côté, de nombreuses familles se sont greffées à cette ascendance prestigieuse et l'ont fait reconnaître officiellement (par lettres patentes), alors que de nombreux doutes subsistent sur ces liens présumés,
- de l'autre, des familles, qui descendent véritablement de la famille d'ARC du LYS, sont passées dans l'oubli le plus total.


En étudiant l'histoire de la maison de Jeanne d'ARC, je me suis dit que j'allais retrouver des descendants de cette famille (connus ou non encore connus) qui l'auraient acquises par héritages successifs.

Peu de documents donnent des informations sur les possesseurs successifs de cette maison. L'historique que j'ai pu retrouvé est le suivant :

Jacques d'ARC et Isabelle ROMEE, parents de Jeanne d'ARC, furent les premiers propriétaires de la maison. Après la mort de Jacques d'ARC, Isabelle ROMEE habita la maisonnette jusque vers 1440. Elle partit ensuite vers Orléans avec son fils Pierre. Elle y mourut en 1458.


Charles du LYS, auteur d'un opuscule sur la famille d'ARC du LYS, donne ensuite les propriétaires successifs suivants :

" Elle dut ensuite être possédée par Jean du Lys, prevôt de Vaucouleurs, second frère de l'Héroïne, puisque Pierre, le plus jeune de la famille, s'établit près d'Orléans, ensuite par Claude du Lys, procureur fiscal des villages de Domremy et Greux, pour le Comte de Salm, par Etienne ou Thouvenin du Lys, par Claude du Lys, curé de Domremy et Greux, par Didier du Lys, petit-neveu de Jeanne, et par les descendans de Claude du Lys. C'est probablement de ces derniers que parle Montaigne, dans le Journal de son voyage de Domremy, en disant : "ils nous montrèrent les armes que le Roi leur avait données"."

Le second frère de Jehanne d'ARC étant, lui aussi, rapidement parti de Domrémy (il devient capitaine de Chartres et de Vermandois, puis prévôt de Vaucouleurs), je pense plutôt que la maison fut possédée par Jacquemin d'ARC (le seul frère de Jeanne à être resté à proximité de Domrémy), puis par Jeanne du LYS (qui épouse Jean X. dit "du LYS"), fille de Jacquemin d'ARC.

La maison passa par la suite au couple Claude du LYS / Nicole THIESSELIN (les armoiries "du Lys" et "Thiesselin" présentes au dessus de la porte d'entrée le prouvent). Claude du LYS, procureur fiscal de Greux et Domrémy, était le fils de Jean X. dit "du LYS".


Pour la petit histoire, la généalogie de la famille d'ARC du LYS est très difficile à établir car elle présente la particularité que certaines familles descendant de Jacques d'ARC prirent le nom ou le surnom "du LYS". Lorsqu'une alliance avec une nouvelle famille s'établissait, soit cette nouvelle famille conservait son nom d'origine, soit elle ajoutait le surnom "du LYS" afin de garder une trace de cette ascendance prestigieuse, soit elle prenait carrément le nom "du LYS" et ne laissait aucune trace de son nom d'origine. Cette particularité est a l'origine de nombreuses confusions et incertitudes du point de vue de l'établissement de la généalogie de la famille d'ARC.

Par exemple, concernant Claude du LYS, les généalogistes ont cru, en premier lieu, qu'il était un descendant en ligne masculine de Jacques d'ARC du LYS. Or, un document (enquête de 1551) démontre que Claude du LYS descend de Jacques d'ARC en ligne féminine : "Avoir lecit Jehan DALY, père dudict Claude DALY prins le surnom DALY à cause de ladicte Jehanne sa femme pour jouir et user des privilèges et tiltres de noblesse concédés à ladicte Jehanne La Pucelle pour les actes vertueux par elle aits au royaume de France".

La palme d'or en terme changement de noms revient à la famille GEORGE. Jean GEORGE, professeur à l'unversité de Pont-à-Mousson, fils de X. GEORGE et Nicole HORDAL, change progressivement de nom : il passe progressivement de Jean GEORGE à Jean GEORGE dit HORDAL, puis de Jean GEORGE dit HORDAL à Jean HORDAL, puis de Jean HORDAL à Jean HORDAL du LYS. Certains de ces fils franchiront encore une étape en passant de "HORDAL du LYS" à "du LYS". En terme de confusion et de maquillage d'ascendance, on ne fait pas mieux !!!!! (j'écrirais d'ailleurs un article particulier sur ce thème).

Bref, revenons à nos moutons ... Après Claude du LYS, procureur fiscal, c'est probablement Etienne ou Thouvenin du LYS, son frère, qui reprit la maison, suivi par son fils, Claude du LYS, curé de Greux et de Domrémy.

Puis vint Thomassin GUERIN, maître de Gerbonvaux, qui est cité dans le testament de Claude du LYS, curé de Domrémy, comme étant son cousin. Fait intéressant, les GUERIN n'ont jamais été identifiés comme descendant de la famille d'ARC du LYS. Or, ce Thomassin GUERIN est un cousin de Claude du LYS. De plus, il possède la maison de la Pucelle (par héritage ?). Enfin, il est maître de Gerbonvaux qui comprend la fameuse chapelle Notre-Dame-de-Bermont (symbole de la piété de Jeanne). Ne serait-il pas un descendant de la famille d'ARC? Je pense que c'est fort probable.

Ensuite, la maison revient au couple Thomassin FREMYNET / Jacqueline de L'ESPINE. Thomassin FREMYNET, receveur de Ruppes, est le neveu de Thomassin GUERIN. Il vendra la maison à Louise de STAINVILLE en 1586.


Document 1 : testament de Claude du Lys, curé de Greux et Domremy, du 8 novembre 1549.

« In nomine Dei, amen. Je Claude du Lys a present curé de Dompremy et Greux diocese de Toul, en nostre bon sens, propos, mémoire et vray entendement, scachant et congnoissant qu'il n'est chose sy certaine que de la mort mais moins certaine que l'heure d'icelle à tous humains, et affin que icelle heure ne me pregne imprevue et intestat, ordonnant des biens que Dieu m'ait prestez en ce mortel monde, tendant au salut de mon âme, fais et ordonne mon testament, devis, ordonnance et dernières volontez en la forme et manière que sensuyt.

Premièrement. Je rends mon âme à Dieu mon créateur qui lait faicte et racheptée de son très digne et précieulx sang, à la glorieuse Vierge Marie, sa très-doulce mère, à Mr saint Michel, archange, à Mr saint Remy, mon benoist patron, à MM. saint Pierre et saint Paul, apostres de Notre Seigneur, et généralement à tous les benoyctz saints et sainctes du Paradis, auxquels je prie très-dévotement qu'il la veuillent recepvoir et conduire en leu très-sainte et digne compagnie ès bienheurée mension, quand de mon corps partira.

Je veulx que mes dettes soient payées, mes forfaicts amandez et toutes restitutions claires, notoires et congnues, auxquelles je suis et pourray estre tenu, soient faictes, au resgard de notre mère l'Esglise et de mes exécuteurs

cy après nommez.

Je esleus la sepulture de mon corps, quand l'âme sera séparée d'yceluy, en l'esglise Mr saint Remy de Dompremy, mon benoict patron, en la chappelle Notre-Dame, au lieu où reposent et gissent mes feus prédécesseurs curez et oncles, à laquelle je donne pour Dieu et ces aulmosnes dix franez pour l'entretenement d'icelle.

Item. Je donne à la fabrique Mr saint Remy de Dompremy cinq francz pour une fois.
Item, Je donne à la fabrique des trespassez audict Dompremy pour estre participantes ès bien faicts d'icelle, cinq francz.
Item. Je donne à la messe de Nostre-Dame dudict Dompremy pour l'entretenement des messes d'icelle, deux francz pour une fois.
Item. Je donne à la messe Mr saint Sébastien audict Dompremy pour l'augmentation d'icelle, deux francz.
Item. Je donne à la fabrique Mr Saint-Maurice de Greux, cinq francz pour une fois.
Item. Je donne à Nostre-Dame-de-Massey, deux francz pour une fois.
Item. Je donne à Nostre-Dame-de-Beauregard, six gros pour une fois.
Item. Je donne à Nostre-Dame-de-Beaumont, six gros pour une fois.
Item. Je donne à Nostre-Dame-de-Sauvoy, sept gros pour une fois.
Item. Je donne à la chapelle Notre-Dame-de-la-Pucelle, pour l'entretenement d'icelle, dix francz.
Item. Je donne à Mr Saint-Pierre de l'isle, six gros pour une fois.
Item. Je donne dix francz pour achepter demye faulchée de prez pour la chapelle Mr Saint-Jean-Baptiste fondée en l'église dudict Dompremy à l'intention de faire dire deulx messes haultes par chacun an, les vigilles des festes Mr Saint-Jehan, de Noël et d'Esté.
Item. Je donne à l'église Mr Saint-Hubert en Ardennes la somme de vingt écus soleil pour fonder une messe perpétuelle le jour de la feste Mr Saint-Claude.
Item. Je donne à l'église parrochialle de Saint-Pauldes-Prés six escus soleil pour prier Dieu pour mon âme.
Item. Je donne à la chapelle Saint-Jehan-des-Près dix francz pour une fois.
Item. Je donne à la fabrique Saint-Martin-d'Amanty sept escus soleil.
Item. Je donne à la chapelle Mr Saint-Nicolas-de-Taillancourt douze francz.
Item. Je donne à JEHANNE, ma niepce, le prix et somme de vingt francz, affin qu'elle prie Dieu pour mon âme.
Item. Je donne à FRANÇOISE, mon autre niepce, cent francz pour son mariage.
Item. Je donne à DIDON, mon autre niepce, six vingt francz pour son mariage.
Item. Je donne à BARBE, mon autre niepce, cent francz pour son mariage.
Item. Je donne à la petite NICOLLE, mon autre niepce, cent francz pour son mariage; afin qu'elles prient touttes Dieu pour le salut de ma pauvre âme, et de tous ceulx et celles que je suis tenu de prier.
Item. Je veux et ordonne que incontinent après mon trespas et le plus tôt que fère se pourra, soient dits et célébrez cinq services de messes, et à chascun seroient vingt-cinq prêtres, et le jour précédent de chascun service vigille des morts à neuf leçons, le tout en l'église dudict Dompremy où posera mon corps, et pour chascune desdictes basses messes je donne trois gros et les autres quatre gros à scavoir les hautes, et à chascun service distribution aux pauvres qui seront un pain, vallant chascun pain trois deniers.
Item. Je donne à chascun de mes nepveux pour les entretenir à l'escole chascun trente escus soleil, pour et afin qu'ils prient Dieu pour le salut de mon âme.
Item. Je donne à mon cousin, le maistre de Gerbonvaulx, trois francz pour une fois.
Item. Je donne à toutes les femmes vefves qui sont pauvres, au lieu de Dompremy, à chascune un gros pour une fois.
Item. Je donne à M. François Malhay, mon bon maistre, trois francz.
Item. Je donne à toutes les femmes vefves qui sont pauvres, au lieu de Dompremy, à chascune un gros pour une fois.
Item. Je donne à M. François Malhay, mon bon maistre, trois francz.
Item. Je donne à mon cousin, maistre Estienne Verteliq, trois franz.
Item. A messire Gerrard de Sorcey, mon cousin, trois francz pour prier Dieu pour mon âme.
Item. Je donne à maistre Barthelemy Lesculier, mon chappellain, cinq francz pour prier Dieu pour mon âme.
Item. Je donne à mon filleux, Claude le Comte, cinq francz, pour une fois, pour prier Dieu pour mon âme.
Item. Je donne à Claudine, ma filleule, fille de feu mon compaire Jehan Merchuier, cinq francz, afin qu'elle prie Dieu pour moi.
Item, Je donne à mon filleux, Jehan de Lesseville, un francz pour prier Dieu pour moi.
Item. Je donne à Estienne Regnaut et Thoinette sa femme cinq francz pour prier Dieu pour moi.

Je révoque, casse, etc., tout autre testament que je puis avoir fait du passé. »

Les exécuteurs testamentaires sont : François Hulot, cousin du testateur, et Mathieu Charpentier. Il leur donne pour cela dix francs. Il laisse à sa mère la jouissance de la rémanence de la succession.

Cette succession était ouverte le 15 mai 1550, par la mort du testateur, ainsi qu'il résulte du certificat du notaire à cette date. Signé : BOLETI.


Document 2 : acquisition de la maison dite de la Pucelle, par Louise de Stainville en 1586.
(Archives départementales à Nancy, Layette Ruppes II),

A tous ceulx qui ces présentes lettres verront et orront,

M.Jehan Gillot lizensiez ès droictz, prévost de Gondrecourt, garde du scel de ladiecte prévosté, salut. Sçavoir faisons que par devant Jehan Bernard et Guillaume Gerrardin, notaire jurez et estably ad ce faire audict Gondrecourt et ressort d'illec de par Son Altesse, en présence et par devant lesdicts notaires, sont comparus en leurs personnes honorables hommes Thomassin Fremynet, jadict recepveur de Ruppes, et demoiselle Jacquelline de Lespinne, sa femme, demeurant audict Ruppes, ladicte Jacquelline licensez et octorisée dudict Fremynet, son mary, pour passer et contracter ledict présent vendage cy après déclairez, laquelle license elle a receu et prins pour aggréable, lesquieuls ont vollontiers recongnus, de leurs plain grez, pure, franche et libéralle voullonté, sans force ny séduction aulcunes, avoir vendu, ceddé, quicté, remis et transpourté pour tousjours, et par ces présentes vendent, ceddent, quictent, remectent et transportent et promectent conduire et guarantir de tous troubles et empêchement quelconques à haulte et puissante dame Madame Louyse de Stainville, comtesse de Salin, dame dudict Stainville, douairire de Ruppes, présente, stippulante, acquérante et acceptante, pour elle, ses hoirs, successeurs et ayans cause, sçavoir: une maison bastie en chambre bas et haulte, deux greniers dessus lesdites chambres, deux petites corselles devant icelles maison avec unq petit vollier, ensemble les usuaires d'icelle de tous costés, et comme le tout se contient, sans en rien retenir. Et icelle maison dict et appelle vulgairement la maison de la Pucelle, assize au village de Dompremy sur Meuze, proche l'église dudict lieu, la cemetire, d'une part, et Nicolas Noblesse, mayeur dudict lieu, et Didière, vefve de feu Demenge Musnier, d'aultre part; icelle maison venue de feu messire Thomassin Guérin, vivant maire de Gerbauvaulx et recepveur dudict Ruppes, oncle dudict Fremynet, et à luy escheu par le decez d'icelluy; au reste, franche et quicte de touttes servitudes, obligations, ypotecques quelconques. Et est faict icelluy vendage pour le pris et somme de cinq cens frans, monnoie barrois, que iceulx vendeurs ont congnus avoir euz reçus manuellement contant de madicte dame avant la passation des présentes, dont ilz s'en sont tenus pour contant et bien payez, de grez à grez, d'icelle, et ont quictez et quictent madicte dame, sans ce qu'elle luy soit besoing avoir aultre quictance, fors ces présentes. Promectans lesdicts vendeurs, par leurs foydz et serment de leurs corps, pour ce donnez corporellement ès mains desdicts jurez, ce présent vendage tenir, entretenir, garder, conduyre, garantir et deffendre à madicte dame acquêtresse, ses hoirs, successeurs et ayans cause, contre et envers tous, jusques à droict, sur peines de tous despens, dommage et interrestz. Obligent lesdicts vendeurs, à cest effect, ès mains de madicte dame, tous et ung chacuns leurs aultres biens, meubles et héritages, ceulx de leurs hoirs, présent et advenir par tous où ilz soient, s'en submectant ès juridictions, forces et contraincte de Sadicte Altesse et de tous aultres, tant spirituels que temporels, comme pour choses congnue et adjugée en droictz; renonceant à tout ce entièrement que, en ce faict, les pouroit ayder au contrere des présentes et au droict disant général renonciation non valloir, sy la spécialité ne précède. En tesmoing de vérité, nous garde susdict, à la rellation desdictz jurez de leurs seingz mannuelz mis à ces présentes, avons icelles scellées du scel de ladicte prévosté et de nostre propre contre-scel, saulf tous droict.
Faict et passez audict Ruppes, avant midy, le quinzeiesme jour du mois de febvrier mil cinq cens quatres vingt et six. Et a ledict Fremynet, vendeur déclarez ne pouvoir signer pour estre présentement détenu et persécuté des goutes ès doigtz des mains.

GERARDIN.
BERNARD.

6 commentaires:

Albert3 a dit…

Il me semble que votre enquête est parfois approximative puisque la "Claude du Lys" dont vous parlez comme d'une descendante, en citant un acte de donation, est en réalité une contemporaine, dites aussi Claude des Armoises, mariée au comte des armoises signataire de l'acte. Certains avancent que cette Claude Jeanne la pucelle serait la vraie Jeanne d'arc, soustraite au bûcher... Ce qui n'a plus grand chose à voir avec la descendance telle que vous la présentez...

BBM a dit…

Je ne parle à aucun moment d'une "Claude du LYS" dans cet article mais d'un "Claude du LYS, curé de Greux et Domrémy" et d'un "Claude du LYS, procureur fiscal", ce qui n'a rien à voir.
Quand aux thèses de survivance ou même de sang royal de Jeanne d'ARC (qui ont déjà fait couler beaucoup trop d'encre), ce ne sont pour moi que des élucubrations très hasardeuses.
La descendance de la famille d'ARC est extrêment complexe, et pleine de faux documents ou de fausses informations. Personnellement, je n'ai pas la prétention de détenir la vérité et de pouvoir la présenter dans son ensemble. Je n'émets que des hypothèses, entre autre sur Thomassin GUERIN.

Anonyme a dit…

La "maison" de Jeanne dont vous présentez la photo n'a rien à voir avec la maison de Jeanne telle qu'elle existait avant 1820!
C'est l'architecte départemental Prosper-Jollois qui a fait raser cette dernière, pour lui substituer la bâtisse actuelle!
La date qui figure sur le linteau étant vraisemblablement la date de construction (1481,il est rigoureusement impossible que Jeanne y soit née, et même qu'elle y ait vécu!

BBM a dit…

Effectivement, la photo ne représente pas la maison telle qu'elle était avant 1820. Un article explique très bien les différentes modifications effectuées au cours du temps (et notamment, par Henri-Prosper Jollois) : http://www.jeannedarc.com.fr/maison/maisonexpoldnatale.htm#01

Anonyme a dit…

Comment explique-t-on que l'actuelle dite "Maison Natale" ne corresponde en rien au texte que vous citez: " une maison bastie en chambre bas et haulte, deux greniers dessus lesdites chambres,"
L'actuelle maison comprend 4 pièces en RdC, et un grenier au dessus...

Albert3 a dit…

Si on en croit le site "Jeanne la pucelle", la date de 1481 a été "martellée" depuis. Effectivement, il est difficile de comprendre pourquoi on a rasé la vraie maison de Jeanne pour substituer celle-çi? Probablement parce que, plus petite, elle correspondait mieux à la "petite bergère" qu'on imaginait à cette époque... et qui a fait long feu, puisque on admet maintenant que les Darc étaient une famille (peut-être d'ancienne noblesse)en tous cas, aisée. Jeanne au procès ayant aussi déclarée "ne jamais avoir gardé des moutons ou autres bêtes".